Vers un ticket Estrosi-Chichmanian-Salles
C'est le ticket annoncé. Il réaliserait l'union de trois branches de la droite niçoise :
- le clan Estrosi - qu'on ne présente plus
- les centristes ralliés à l'UMP, dont Rudy Salles est le porte drapeau
- l'équipe Peyrat, dont Juliana Chichmanian a été l'un des piliers en tant que premier adjointe.
Une telle liste ne manquerait évidemment pas d'atout et elle isolerait considérablement Jacques Peyrat. Mais si le ralliement de Mme Chichmanian fait peu de doutes, tout comme celui d'Andrée Alziari-Nègre, de Micheline Baus ou encore Agnès Rampal, celui de Rudy Salles est un peu plus compliqué même s'il devrait finalement avoir lieu.
Depuis longtemps, Rudy Salles ambitionne la mairie de Nice et il espérait capitaliser en 2008 sur son image de modéré pour incarner une droite au visage plus acceptable aux yeux des Niçois, fatigués des excès de Peyrat. Mais la très probable candidature de Christian Estrosi hypothèque considérablement cette stratégie.
Le député de la 3ème circonscription a bien vu lors des législatives à quel point il pouvait être fragilisé sans le soutien de Christian Estrosi. Il a d'ailleurs trahi François Bayrou, à qui il doit une grande partie de sa carrière, pour faire allégeance à l'UMP. Sans cela nul doute qu'il aurait eu toutes les peines du monde à être réélu. Il s'aperçoit donc peu à peu que le costume de maire est bel et bien trop grand pour lui. Il se verrait donc bien en n° 3 sur la liste (parité oblige), avec la CANCA en ligne de mire. Cette alliance constituerait en tout cas les retrouvailles des deux plus illustres "bébés Médecin".