Sondage Nice-Matin : les premiers échos
Depuis quelques jours, Nice-Matin annonce sur ses pages un sondage TNS-Sofres sur les municipales niçoises. C'est le 3ème après celui acheté par l'UMP fin septembre et celui commandé à l'institut CSA par Jacques Peyrat (et classé secret défense!). J'ai obtenu en avant-première les résultats, mais j'ai choisi de respecter l'exclusivité de Nice-Matin, chèrement payée, en ne révélant que les tendances.
Christian Estrosi, on s'en doutait, est toujours loin devant même si ce n'est plus aussi dévastateur que dans le sondage précédent car son score est à lire en sachant que cette fois, Rudy Salles et Jean Icart n'ont apparemment pas été testés. Sa domination apparaît donc moins écrasante même si sa position reste très enviable. Attention tout de même à une tendance à la baisse qui pourrait le faire tomber de haut. C'est un peu le syndrome Balladur. Quand on a été à 50% et plus, et qu'on se retrouve à 45%, ce qui resterait un excellent score de 1er tour, ça donne l'impression d'une dégringolade.
Jacques Peyrat profite de ce léger coup de moins bien et grapille quelques points, mais il reste loin, très loin de son ennemi. En attendant l'inauguration du tramway. Et c'est Patrick Allemand qui s'affirme doucement comme le principal challenger d'Estrosi même si l'ancien cycliste qu'il est pédale encore bien loin du sommet. A noter, et c'est important, que la candidat socialiste creuse l'écart avec Patrick Mottard par rapport à la précédente consultation qui créditait de 15% le candidat PS et de 10% le dissident, même si ce dernier résiste tant bien que mal.
Bref, ce serait mentir éhontément d'affirmer que ce sondage va relancer la course aux municipales, mais si les tendances à la baisse et à la hausse se confirment dans les prochaine semaines, le scénario d'une élection jouée d'avance pourrait connaître quelques péripéties.