Masséna et le cachalot
La semaine dernière est paru un article sur Le Point sur Christian Estrosi, sa vie son oeuvre. Il était notamment invité à réciter son plat préféré, ses gouts artistiques et culinaires histoire de prouver que même 5 jours par semaine à Paris il demeurait 100% nissart.
J'y ai appris des choses assez étonnantes de la plume du secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer. D'abord sur sa plage préférée... la Baie des Anges (une grande plage s'il en est!) "avec ses baleines, ses dauphins, ses cachalots" Les baleine et les dauphins, passons. On n'en croise pas tous les jours mais il peut arriver que par un sens de l'orientation particulièrement défaillant, certains s'échouent sur nos plages. Mais des cachalots dans la Baie des Anges il faudra qu'il m'explique où il en a vu! Marineland ce n'est déjà plus la Baie des Anges, Christian...
Il évoque ensuite son personnage historique favori, André Masséna, "« l’enfant chéri de la victoire », un enfant de la Révolution française qui fut un héros de l’épopée napoléonienne. Il a réussi à inscrire son nom à Rivoli, Marengo, Wagram, etc." Les férus d'histoire et d'identité niçoise ont dû s'étrangler en lisant ça car si André Masséna est bien né dans le comté de Nice, lorsqu'il y est revenu en 1792 comme général de l'armée française c'est pour réprimer sévèrement le mouvement barbet commettant au passage des exactions contre les civils. Une bien mauvaise habitude qu'il perpétuera, souvent par appât du gain, durant sa campagne d'Italie et qui lui vaudra à Nice et dans le Piémont le surnom "d'enfant pourri de la victoire".
Mon petit Christian, si tout le monde s'accorde à dire que tu as fait bien des progrès depuis ton diplôme de bac - 5, il te reste à travailler assidument les sciences naturelles et l'histoire.