La politique de la terre brulée

Nissa Ficanas l'a évoqué brièvement hier. Nice-Matin a consacré samedi une demi-page à "la guerre des blogs" qui opposent les deux prétendants à l'investiture socialiste, Patrick Mottard et Patrick Allemand. Avec la lucidité habituelle qui caractérise les journalistes maison, l'auteur de l'article a interprété tout ça comme du rififi au PS. Encore. C'était sans doute le but, mais les dessous de cette bataille du net sont plus subtils que ça.

On s'en aperçoit dans l'article de Nice-Matin et plus encore quand on parcourt les différents blogs, les attaques les plus violentes sont l'oeuvre de Patrick Mottard et de ses sympathisants. La rubrique "commentaires" de son blog ou du site Nice-Première est à cet égard édifiante. A mon avis, Patrick Allemand ne dispose pas de conseiller juridique à la hauteur parce qu'il y a là de quoi attaquer dix fois en diffamation. Ou alors il tient ses nerfs parce qu'il est persuadé qu'il ne peut pas perdre le vote interne. Et Patrick Mottard essaie lui de harceler son adversaire jusqu'à ce qu'il déclenche une bataille si violente qu'elle discréditerait totalement le processus interne, désorienterait les militants socialistes et le peuple de gauche niçois... et justifierait alors une candidature dissidente ou sous une autre étiquette. De Patrick Mottard par exemple. Une rumeur persistante fait état de contacts avancés avec le MoDem...

C'est à mon avis un scenario de ce type qui est en train de se dessiner au regard de l'attitude des différents protagonistes. Patrick Mottard n'a jamais annoncé sa candidature à l'investiture, même s'il la déposera. Il a toujours affirmé qu'il serait candidat. Je pense qu'il tiendra parole.

Comments

[PENELOPE]

je suis nulle amitié

[LChe]

Ne comptez pas sur moi pour l'être avant la fin du mois ;-)

[Jaquou]

Pouvez-vous être plus explicite mon cher LChe ?

[LChe]

"Les 2 Patrick offrent une illustration locale, "en bas à droite", de maladresses politiques.

L'un des deux au moins."

[LChe]

Les 2 Patrick offrent une illustration locale, "en bas à droite", de maladresses politiques.

Le revers de la surmédiatisation, c'est qu'elle anéantit ce qui manque d'organisation comme elle sublime ce qui a été préparé tout exprès pour elle.

Mais qu'on se rassure : une réputation peut désormais se refaire avec un plan com' à la hauteur.

Vive le XXIème,